Dernière mise à jour le : 27/06/2024
Chaque jour, deux personnes meurent au travail et plus de cent sont blessées gravement. Même si le risque zéro n’existe pas, les accidents graves et mortels au travail sont inacceptables. Derrière les chiffres encore trop élevés, ce sont des milliers de personnes, victimes et proches, qui voient leur vie bouleversée.
Le ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion a lancé en septembre 2023, sa campagne de communication pour la sécurité au travail et la prévention des accidents graves et mortels.
Avec pour slogan, « Sécurité au travail : responsabilité de l’entreprise, vigilance de tous », elle est notamment relayée sur les chaînes de télévision via un spot de prévention de 30 secondes. Elle réaffirme l’existence de mesures légales, de prévention et de protection, pour prévenir les accidents du travail et la nécessité de les mettre en œuvre...
Vendangeur, serveur, vendeur de glaces ou encore surveillant de baignade... Selon une étude de la Dares (Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques), la France comptait 1 050 000 travailleurs saisonniers en 2019, ce qui en démontre l’importance au niveau socioéconomique.
On retrouve les emplois saisonniers dans trois grands secteurs d’activités : l’agriculture, le tourisme et le commerce, majoritairement dans le sud du pays. Ils sont davantage exposés aux risques d’accidents du travail : leur manque d’information, de formation et de connaissances des lieux et des procédés augmente leur vulnérabilité. Les conditions de travail impactent l’attractivité des métiers saisonniers : les recrutements sont de plus en plus difficiles, faute de candidats, et le manque de main d’œuvre impacte l’activité économique.
Dans le tourisme, 65 000 postes saisonniers étaient non pourvus sur la saison estivale 2022 et hivernale 2022-2023 (So ...
AGIR Magazine
n°113