Dernière mise à jour le : 26/05/2025
Une étude de la Dares fait un point sur le rythme du travail en France
Entre 2005 et 2013, les changements organisationnels ont repris et les contraintes de rythme de travail se sont accrues pour les salariés de France métropolitaine, selon une étude de la Dares. C’est dans la fonction publique que cette intensification a été le plus marquée. Le contrôle ou suivi informatisé du travail est la contrainte de rythme qui s’est le plus répandue. Les marges de manœuvre tendent à se réduire pour toutes les catégories socioprofessionnelles, sauf pour les ouvriers non qualifiés. Les salariés constatent des possibilités de coopération plus importantes avec leurs collègues ou leur hiérarchie, ce qui peut atténuer les effets de l’intensification. Néanmoins les tensions sont plus fréquentes avec les collègues, les clients et usagers. De même, les salariés sont plus nombreux à vivre au travail des situations exigeantes sur le plan émotionnel.
Dares
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118