Dernière mise à jour le : 02/09/2025
Priorité au retour à l'emploi.
Parmi les personnes qui sont en activité lors du diagnostic d'un cancer, trois personnes sur dix ont perdu leur emploi ou l’ont quitté deux ans après. Le 3e plan cancer 2014-2019 se fixe pour objectif d'augmenter de 50% les chances de retour à l'emploi à l'horizon 2020. Pour remplir cet objectif, des actions ont été identifiées. L’offre de solutions adaptées à chaque situation personnelle devra être améliorée (aménagement du temps de travail, accompagnement vers l'emploi, recours accru à la formation professionnelle…). L’entreprise sera responsabilisée pour maintenir dans l’emploi et/ou réinsérer ses salariés (sensibilisation des employeurs, approche expérimentale menée par l'Anact, etc.)
En France, aujourd’hui, une personne en âge de travailler sur quatre vit avec une maladie chronique évolutive (diabète, insuffisance cardiaque, sclérose en plaques, lymphome, bronchopneumopathie chronique obstructive, endométriose, insuffisance rénale, certains cancers, troubles psychiques, etc.). Dans un contexte de vieillissement de la population active et de recul de l’âge de départ à la retraite, concilier santé et emploi devient un enjeu majeur !
En effet, ces pathologies de longue durée, évolutives, invisibles ou non, peuvent impacter durablement la vie professionnelle (fatigue, traitements lourds, réorganisations du quotidien…), générer des incapacités, voire des complications graves. Pour autant, de nombreuses personnes souhaitent et peuvent continuer à travailler, à condition d’être soutenues, écoutées, intégrées. L’entreprise a un rôle clé à jouer dans cette dynamique de maintien en emploi.
À travers la parole d’experts et des réalités vécues, nous interrogeons les leviers co ...
AGIR Magazine
n°120