Dernière mise à jour le : 02/09/2025
TNS-Sofres a réalisé pour le compte de l’Anact en 2013 une enquête auprès d’un échantillon représentatif de salariés français sur le thème de la qualité de vie au travail
Invités à évaluer leur situation, ils notent leur qualité de vie au travail tout juste au-dessus de la moyenne, à 6,1/10. Des marges de progrès existent donc. Lorsque l’on cherche à préciser leurs attentes, les salariés mettent en avant le respect qu’ils attendent et la reconnaissance du travail réalisé (aussi dans la dimension salaire). Plus précisément, 58% des personnes interrogées estiment que la reconnaissance est le mot qui caractérise le mieux la qualité de vie au travail (en 2ème position après le respect : 64%). L’enquête TNS-Sofres montre également que les professions intermédiaires sont celles qui mettent le plus l’accent sur l’épanouissement et la reconnaissance des salariés. Elles ressentent par ailleurs particulièrement une dégradation de leur propre qualité de vie au travail.
ANACT
En France, aujourd’hui, une personne en âge de travailler sur quatre vit avec une maladie chronique évolutive (diabète, insuffisance cardiaque, sclérose en plaques, lymphome, bronchopneumopathie chronique obstructive, endométriose, insuffisance rénale, certains cancers, troubles psychiques, etc.). Dans un contexte de vieillissement de la population active et de recul de l’âge de départ à la retraite, concilier santé et emploi devient un enjeu majeur !
En effet, ces pathologies de longue durée, évolutives, invisibles ou non, peuvent impacter durablement la vie professionnelle (fatigue, traitements lourds, réorganisations du quotidien…), générer des incapacités, voire des complications graves. Pour autant, de nombreuses personnes souhaitent et peuvent continuer à travailler, à condition d’être soutenues, écoutées, intégrées. L’entreprise a un rôle clé à jouer dans cette dynamique de maintien en emploi.
À travers la parole d’experts et des réalités vécues, nous interrogeons les leviers co ...
AGIR Magazine
n°120