Dernière mise à jour le : 02/09/2025
Le Cese relance le débat sur le temps partiel...
« Face au développement de la précarité et à l’extension de la pauvreté en emploi, l’encadrement du temps partiel apparaît désormais comme une priorité de politique publique », estime le Conseil économique, social et environnemental (Cese), dans une étude rendue publique le 25 novembre dernier.
Pour réformer le dispositif, les pouvoirs publics doivent, selon le Cese, choisir entre deux options: compenser les conséquences du temps partiel et/ou limiter le développement des emplois à temps partiel.
En France, aujourd’hui, une personne en âge de travailler sur quatre vit avec une maladie chronique évolutive (diabète, insuffisance cardiaque, sclérose en plaques, lymphome, bronchopneumopathie chronique obstructive, endométriose, insuffisance rénale, certains cancers, troubles psychiques, etc.). Dans un contexte de vieillissement de la population active et de recul de l’âge de départ à la retraite, concilier santé et emploi devient un enjeu majeur !
En effet, ces pathologies de longue durée, évolutives, invisibles ou non, peuvent impacter durablement la vie professionnelle (fatigue, traitements lourds, réorganisations du quotidien…), générer des incapacités, voire des complications graves. Pour autant, de nombreuses personnes souhaitent et peuvent continuer à travailler, à condition d’être soutenues, écoutées, intégrées. L’entreprise a un rôle clé à jouer dans cette dynamique de maintien en emploi.
À travers la parole d’experts et des réalités vécues, nous interrogeons les leviers co ...
AGIR Magazine
n°120