Dernière mise à jour le : 02/09/2025
SNCF, Air France, FNCA et EDF… autant de grandes entreprises qui ont répondu présentes à l’appel de Réalités du dialogue social et de l’Anact le mardi 29 janvier.Au menu de cette matinée de témoignages : les démarches qualité de vie au travail. Invité d'honneur : Guillaume Pepy.
Les témoignages présentés lors de cette journée ont été riches d'enseignements.
Réussites, échecs, difficultés rencontrées mais aussi, espoirs et perspectives.
Avec l'affirmation d'une conviction commune : que le travail ne soit pas seulement l’objet de démarches de prévention toujours plus élaborées, mais que ses enjeux soient aussi appréhendés en tant que facteurs de santé et de performance économique.
Ça commence quand la vraie vie ?
"Le temps passé au travail est-il un mauvais moment à passer, du temps perdu ?
Ça commence quand la vraie vie ?" Hervé Lanouzière, directeur général de l’Anact, donne le ton.
Provocateur et direct pour ouvrir cette matinée de témoignages et d’échanges.
Au fond, sa conviction est faite : la qualité de vie au travail est l’enjeu majeur de la performance des entreprises et de l’amélioration des conditions de travail.
On ne fera pas un travail de qualité, des produits et des services de qualité avec des salariés désengagés, absents, a fortiori malades.
Mais comment passe-t-on de l’idée à sa mise en œuvre sur le terrain ?
La prévention des risques psychosociaux (RPS) a été un déclic, elle a permis de mettre le travail au cœur des débats et de la transformation.
Aujourd’hui, des entreprises passent à la vitesse supérieure en s’engageant sur le champ nouveau, à explorer, de la qualité de vie au travail.
Pas de recette miracle, mais des organisations du travail en quête d’agilité, capables, par exemple, d’anticiper les effets des changements sur les personnes.
La qualité de vie au travail fait partie de la performance économique
Guillaume Pepy, président de SNCF, a fait part de 3 convictions fortes en matière de qualité de vie au travail.
Tout d’abord, la qualité de vie au travail fait partie de la performance économique de l’entreprise, elle n’est pas une contre-partie sociale.
La cantonner au social, en la découplant du projet économique, tronque sa portée et met de facto les managers en porte à faux.
Ensuite, Guillaume Pepy insiste sur l’importance de travailler à la « symétrie des attentions ».
Une expression qui marque l’attention que l’on doit porter tant aux salariés qu’aux clients pour garantir l’engagement de tous.
Engagement sans lequel des entreprises de service ne peuvent réussir.
Enfin, troisième conviction, la qualité de vie au travail n’est pas simplement une mesure individuelle, elle se niche aussi dans les questions d’organisation et de processus.
La transition est amorcée… Guillaume Pepy peut dresser un premier bilan des actions menées par la SNCF portant sur la qualité de vie au travail.
A venir...
L'intégralité des témoignages présentés sera très prochainement disponible sur anact.fr, ainsi qu'une synthèse complète de la matinée.
Source : 08.02.13 - ANACT
En France, aujourd’hui, une personne en âge de travailler sur quatre vit avec une maladie chronique évolutive (diabète, insuffisance cardiaque, sclérose en plaques, lymphome, bronchopneumopathie chronique obstructive, endométriose, insuffisance rénale, certains cancers, troubles psychiques, etc.). Dans un contexte de vieillissement de la population active et de recul de l’âge de départ à la retraite, concilier santé et emploi devient un enjeu majeur !
En effet, ces pathologies de longue durée, évolutives, invisibles ou non, peuvent impacter durablement la vie professionnelle (fatigue, traitements lourds, réorganisations du quotidien…), générer des incapacités, voire des complications graves. Pour autant, de nombreuses personnes souhaitent et peuvent continuer à travailler, à condition d’être soutenues, écoutées, intégrées. L’entreprise a un rôle clé à jouer dans cette dynamique de maintien en emploi.
À travers la parole d’experts et des réalités vécues, nous interrogeons les leviers co ...
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n°120