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Dernière mise à jour le : 07/03/2024

Les actus d'Agir Magazine

Cordistes : pour une pratique plus sûre

Le 19/12/2019

Les travaux réalisés au moyen de cordes présentent des particularités qui exposent les professionnels à des risques importants. Cette activité est donc très encadrée par le code du travail, et ne peut être mise en œuvre que de façon temporaire, lorsque l’évaluation des risques fait apparaître ce moyen comme le plus sûr.

Près de 10 000 salariés exercent cette activité dans des domaines aussi variés que : l’intervention sur monuments historiques, la sécurisation de façade, le nettoyage, l’agriculture ou la maintenance industrielle...

La direction générale du travail (DGT) et l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) ont adressé aux professionnels concernés, une note leur rappelant les règles en matière de sécurité, d’organisation du travail et de formation indispensables pour sécuriser les travailleurs.

Le donneur d’ordre, à l’initiative des travaux, doit au préalable procéder à une évaluation rigoureuse des risques tout au long du processus :

  • En amont de la commande, en définissant le plus précisément possible le projet et la réalisation des travaux, en réalisant et formalisant une étude préalable des risques environnementaux et techniques, et en choisissant une entreprise dotée des compétences nécessaires à la réalisation des travaux, dans le cadre de ses obligations légales ;
  • Lors de la préparation de l’opération, en mettant en œuvre avec le chef de l’entreprise intervenante une inspection commune préalable et en consignant les résultats et les mesures de prévention qui en découlent ;
  • Pendant les travaux, en organisant les mesures de prévention du risque professionnel en conséquence et en renouvelant notamment l’inspection commune en présence des sous-traitants concernés et de l’entreprise intervenante.
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Le dossier spécial d'AGIR Magazine n°111

Médecin du travail/infirmier-e : quelle coopération ?

La coopération interprofessionnelle se développe au sein des SPSTI, impulsée en particulier par le binôme médecin du travail/infirmier de santé au travail dont la collaboration ne cesse de s’élargir…

Les Services de Prévention et de Santé au Travail Interentreprises (SPSTI) assurent la protection de la santé au travail de près de 18 millions de salariés du secteur privé pour 1,5 million d’entreprises adhérentes. Plus de 95% des entreprises adhérentes à un SPSTI ont moins de 50 salariés et plus de 80% ont moins de 10 salariés. Le maillage du territoire par 200 SPSTI en fait l’acteur de référence le plus proche des entreprises pour surveiller l’état de santé et conseiller la prévention des risques.

Derrière (ou devant) chaque SPSTI : une organisation et une équipe pluridisciplinaire ! Cette équipe regroupe des compétences médicale, technique et organisationnelle et forme un collectif de professionnels spécialisés pour, à la fois, assurer la surveillance médicale des salariés et intervenir dans les entreprises. S’agissant de la surveillance médicale, le principe fondateur est que le médecin du travail assure personnellement le suivi individuel de santé dans le but « d’éviter toute altération de la santà ...