Journée nationale pour la prévention des conduites addictives
Le 18/11/2015
Retour sur la journée nationale pour la prévention des conduites addictives en milieux professionnels organisée par la MILDECA le 22 octobre.
D’après le sondage commandé par la MILDECA à l’institut BVA, plus de 8 personnes sur 10 se déclarent préoccupées par ces problématiques de consommation de substances psychoactives des salariés. Celles-ci concernent en effet, tous les secteurs et toutes les professions, mais aussi les demandeurs d’emplois, souvent plus exposés aux conduites addictives.
En marge du tabou, des solutions existent...
Comme l’ont montré les différentes interventions de la journée, les préjugés moraux sur la consommation de substances psychoactives sont encore bien présents et sur le plan juridique, les diverses règles spécifiques à l’usage des substances psychoactives dans le travail sont insuffisantes et concernent essentiellement le tabac et l’alcool. Les raisons de cette situation sont à trouver dans une forme de déni de la réalité...
En parallèle du futur plan santé au travail 2016-2019, la MILDECA souhaite développer, de façon durable, la prévention collective des conduites addictives et la promotion de la santé au travail. Car il s’avère que la prévention collective s’impose comme une réponse concrète et adaptée dans le monde du travail. Il a été rappelé également que la démarche de prévention doit être portée au plus haut niveau par les responsables des organisations publiques et privées concernées.
Le dossier spécial d'AGIR Magazine n°118
L’égalité professionnelle, levier de la QVCT
L’égalité professionnelle est partie intégrante de la responsabilité sociétale des entreprises et une composante essentielle de la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT)…
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
Les inégalités professionnelles en quelques chiffres
- Seul 1 salarié sur 5 exerce un métier « mixte » (dans lequel il y a entre 35 % et 65 % de femmes salariées) ;
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