Dernière mise à jour le : 26/05/2025
La discrimination au travail est toujours présente...
Selon une enquête menée début décembre pour le Défenseur des droits et l'Organisation internationale du travail (OIT) auprès de 500 salariés du privé et de 500 fonctionnaires, trois actifs sur dix (31 % des agents publics, 29 % dans le privé) affirment avoir été victimes de discrimination au travail, une proportion en légère hausse par rapport aux deux années précédentes. Les principaux critères de discrimination cités par les victimes sont liés au genre (30 %), en particulier en lien avec la grossesse et la maternité (19 % et 20 %). Les salariés du privé citent aussi l'origine ethnique (27 %) et la nationalité (19 %), tandis que ceux du public mettent plus souvent en avant l'apparence physique (22 %).
Les Echos
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118