Dernière mise à jour le : 26/05/2025
Plus un employé est heureux, plus il est efficace dans son travail.
C'est ce que démontre une nouvelle étude menée par le département d’économie de l'Université de Warwick, au Royaume-Uni. En réalisant un certain nombre d'expériences, l'équipe de chercheur a déterminé que le fait d'être heureux augmentait la productivité de près de 12%. En tout, ce sont 700 participants, divisés en plusieurs groupes, qui se sont prêtés au jeu de différentes expériences. Alors que l'un des groupes s'est vu offrir du chocolat et des fruits, un autre a pu regarder un clip comique. D'autres participants ont été amenés à se confier sur les événements tragiques qui les avaient récemment affectés (disputes familiales, deuil...), et de déterminer si cela avait eu un impact sur leurs niveaux de productivité au travail. Les sujets ont ensuite été soumis à des tests chronométrés de mathématiques. Résultat: dans l'ensemble de l'échantillon, ceux qui avaient pu manger du chocolat ou qui avaient regardé le clip comique ont enregistré la performance la plus rapide et environ 10 à 12% de meilleures réponses que les autres. L'étude a également révélé l'effet inverse: les sujets qui avaient de bonnes raisons de se sentir malheureux ont moins bien réussi le test…
Huffington Post
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118