Dernière mise à jour le : 07/03/2024
Michelin inscrit le sport dans sa politique de qualité de vie au travail, plus précisément de prévention du capital-santé physique et psychologique, en mettant à disposition de son personnel des espaces et des activités orientés vers l’activité physique et le bien-être.
Agir Mag : Vous avez initié un dispositif centré sur la santé et le bien-être des salariés…
Gérard Duhesme : A l’heure où la vie professionnelle et la vie privée ont des frontières de moins en moins étanches, la volonté de l’entreprise fut d’engager une politique d’amélioration de la qualité de vie et du bien-être au travail. En particulier en créant les conditions pour que les salariés puissent trouver sur leur lieu de travail la possibilité de pratiquer une activité physique dans une logique de préservation de leur « capital santé ». Au-delà des bénéfices personnels que chacun pourra en tirer, c’est aussi une manière d’agir sur la performance de l’entreprise. Ainsi tout le monde y trouve son compte.
Agir Mag : Comment s’articule ce dispositif ?
G.D. : Avec le concours de l’Association Sportive Montferrandaise (ASM), notre partenaire historique, le programme « Oxygène » vise à promouvoir la pratique des activités physiques et/ou sportives notamment dans le cadre de la lutte contre la sédentarité, et les pathologies associées comme les risques d’AVC. Il regroupe environ 1 100 adhérents (sur les 12 000 salariés de la région clermontoise, issus en majorité des effectifs « tertiaires ».
Le programme « Second souffle », qui propose des activités d’intensité modérée (cardio training, stretching, running débutants, renforcement musculaire…), est plus adapté à des salariés sédentaires en reprise d’activité physique et/ou présentant diverses pathologies telles que la surcharge pondérale ou le diabète.
Ces salariés sont orientés à leur demande lors des examens médicaux par nos médecins du travail qui sont d’ailleurs totalement associés à la supervision et au montage de ces programmes.
Agir Mag : Quels ont été les facteurs clef de succès de ce projet ?
G.D. : Le premier est la volonté du management de l’entreprise de promouvoir une politique permettant aux salariés de pratiquer sur le lieu de travail une activité physique ou encore leur proposer des conseils en matière de nutrition, par des conférences, mais aussi, comme c’est le cas dans notre RestO2 diététique, par différents menus dont les teneurs calorifiques sont dosées en fonction des besoins ou des aspirations de chacun. Le second facteur clé est la qualité du partenariat avec l’opérateur qui fournira les équipements et l’encadrement. Nous savons pouvoir compter sur l’ASM, principal club omnisport de Clermont-Ferrand, fondé par l’entreprise en 1911 mais largement ouvert aux clermontois !
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La qualité de vie au travail est l’affaire de chacun et vise le bien-être de tous. Le bien-être est lâché ! Et l’idée est précisément de « se lâcher », de s’autoriser à vivre son travail autrement…
